Comment réactiver la mémoire de nos ressources innées en nous aidant de la plasticité cérébrale ?

 

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Deux principes de la mémoire

 

La mémoire explicite 

 - Episodique : l'histoire personnelle

 - Sémantique : le savoir, la culture du l'individu

La mémoire implicite 

 - Procédurale : le savoir, les compétences de l'individu

 - Emotive : comportement et réactions émotionnelles

Il y a deux façons de parler d’un héritage. Soit par l’écoute des récits des expériences vécues de nos ancêtres qui peuvent influencer nos apprentissages et donc nos comportements, soit par la transmission implicite de la continuité d’une lignée qui va léguer à sa descendance le fruit de son expérience, qui porte le sens de son évolution et celle de l’espèce tout entière.

Ce qui a été vécu reste en mémoire. La transmission de cette mémoire ne vise pas à bloquer la descendance, mais plutôt à assurer sa sécurité, en termes de survie et de prévention implicite. Les résultats des expériences vont offrir la meilleure adaptation possible face à certaines situations. C’est, en quelque sorte, une sauvegarde qui est censée s’activer en cas de danger, pour réagir de manière optimale et cohérente. Mais cette sauvegarde peut parfois prendre la forme d'une deuxième nature.

Dès cet instant, la descendance aura pour référence, dans son infrastructure, des apprentissages de type :

« mécanisme de défense » avec des réactions disproportionnées, à des situations qui n’impliquent pas, ou plus, de danger.

Voilà pourquoi, parfois, nos comportements et nos façons de réagir ne sont pas adaptés aux situations. Cela crée des stress inappropriés, pouvant expliquer certains dysfonctionnements, comme des peurs, des blocages, des troubles, des symptômes, ainsi que des successions d’évènements difficiles.

Il s’agit d’une réaction exagérée due à ces adaptations de survie inappropriées, à l’image de l’allergie qui est une réponse d’immunité excessive de l’organisme. Les dysfonctionnements d’ordre psychologique, physiologique ou comportemental, ne sont pas le résultat d’un seul facteur, et ne sont pas systématiquement en lien avec un évènement traumatique particulier, comme on a souvent tendance à le supposer. Il s’agit plutôt d’une succession de facteurs imbriqués, résultant de fonctionnements inadaptés et inconscients, soumettant la personne à des stress particuliers et excessifs.